{Aldéric Trével} ←
Il y aurait quelque chose d’incompris, entre nous et le monde. On s’arrange, mais il nous faut quand même des saisies ; le travail d’Aldéric Trével en trouve : dans ce qu’il peut y avoir d’anodin, et pourtant de sincère.
Comme si c’était évident.
Prendre le parti de l’amateur ; mais savoir qu’à contraindre son regard, on en fait un ressort : oblige à constamment s’en inquiéter. Au voisinage de cette pensée : s’agiter – peut-être, et puis s’y plaire.
Alors, se fier au premier témoin, s’emparer d’une technique, et surtout grimacer, si tout ne serait pas possible. Avancer les bras tendus devant soi, parmi les signes.
Ce travail fait ça. Les formes sont incisives, et débonnaires. Trével se permet même de contrefaire des jalons de l’histoire, de revoir la ligne du temps ; il y aura près d'un réglage la marque d’un chasseur d’une autre ère… Cette récurrence du primordial a le goût d’une vanité.
Dans le discontinu, dans l’étrange, ce chasseur et moi : on peut maintenant se parler.