{John Cornu} is that named

Fr

Se ressaisir d’une œuvre permet d’apporter la preuve qu’il se passe bien là quelque chose. is that named est donc une récurrence, ou démonstration par l’exemple de ce que font, à mon sens, les Cut-Up de John Cornu, de 2009 et 2011.

Les données d’un registre de l’armée américaine (des ventes souvent en direction du Moyen-Orient, références et montants réels), entrent en collision avec ce que serait le dialogue retour de cet homme allongé – en tout cas, lui en tant qu’image. Une rotation de 90° horaire fera que nous ne le reconnaîtrons pas toujours immédiatement.

Sa chute nous est pourtant familière. Elle a produit des effets : combattre, faire de l’argent, tenir tête (ou : « se tenir droit ») ; et puis il y a la compression du temps, la teneur en mensonge des images, et finalement lui, qui n’a rien demandé – mais c’est comme ça : la caméra filmait.

Comment en faire quelque chose, est-ce que ça peut même se nommer. Ce qu’a réussi John Cornu ici n’est pas anodin : d’un geste simple (ce qui, en matière de création, est évidemment ce qu’il y a de plus difficile), il fait de ces images des accalmies, sans pour autant rien nier de ce qu’elles contiennent.

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En

Building upon a work is a way of proof testing it. In that regard, is that named is both a recurrence and a token of what I believe John Cornu’s Cut-Up pieces (2009-2011) are made of.

The data from a US Army register (sales often headed for the Middle East; real references and prices) clash with the supposed return dialogue of this man lying on the ground, or at least that of his image. A rotation 90 degrees clockwise and we wouldn’t immediately recognise him.

Still, we are familiar with his fall. It had effects: people engaged combat, made money, stood their ground (or: stood up). And then there’s the compression of time, the lying character of images, and finally he himself, who didn’t ask for anything—but that’s the way it is. The camera was filming.

How is it possible to make something of this? Can it even be named? What John Cornu has managed to do here is not banal: with a simple gesture (the hardest thing when it comes to creation), he has made these images into moments of calm, without however denying anything of what they contain.

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